L'étiologie de cette épilepsie n'est bien sur plus facile à prouver. Selon certaines probabilités il s'agirait en fait d'un cas d'épilepsie symptomatique : Un accouchement difficile, des troubles du comportement présents dès l'enfance malgré une intelligence intacte, la manifestation de crises focales donnant lieu a une généralisation secondaire avec comme point de départ la région temporale - ces pièces du puzzle s'accordent le plus volontiers à laisser penser à une épilepsie de type résiduel dues à des lésions cérébrales ayant eu lieu avant ou pendant la naissance de Vincent ou bien lors de sa petite enfance.
II est possible qu'une prédisposition génétique ait pu jouer un rôle supplémentaire, des éléments laissent à penser que sa tante maternelle, son frère Theo ainsi que sa sœur de neuf ans sa cadette souffraient de crises ponctuelles.
L'épilepsie de Van Gogh, citée précédemment, ne s'est manifestée que lors des deux dernières années de sa vie, il est à noter que ce fut sa période créative la plus intense.
Aujourd'hui il est difficile de savoir quel rôle les crises thérapeutiquement résistantes ont pu jouer dans son suicide.
Les écrits du peintre amènent à penser que les crises le faisaient terriblement souffrir. Les dernières paroles prononcés par van Gogh sur son lit de mort à son frère mettent en avant la tragique peine ressentie ainsi que le désenchantement de sa propre vie : "La tristesse restera éternellement."

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Vincent van Gogh (1890).
Si tu penses que l'épilepsie s'oppose à l'exploit...
...regarde encore une fois de plus près.
Poster de la Epilepsy Foundation of America.
(Le poster peut y être acheté moyennant la somme de $ 6,95.)
Le poster montre le tableau "Au rive de l'Oise", qui a été peint par Vincent van Gogh en Juillet 1890, peu avant sa mort.
L'artiste souffrait pendant les deux dernières années de sa vie de crises épileptiques répétées.
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